grapefruits, les femmes dans les arts sonores
Au mois de Septembre avant la reprise des ateliers, je suis partie en vacances à Porto. En soi, on ne voit pas trop le rapport avec un article de veille culturelle, mais ça arrive quelques lignes plus bas, promis! Donc, en bonne vacancière que je suis, j’ai bien profité des restaurants et des sorties dans des galeries et musées – et puis, je suis tombée sur une super librairie, avec de supers ouvrages, dont un en particulier.
J’ai découvert le fanzine grapefuits. Le concept est simple, c’est un fanzine autour des arts sonores, présentant une démarche artistique par numéro (installations, rythme, instruments…). Il est réalisé par des femmes et présente les travaux artistiques de femmes travaillant sur le son. Les arts sonores sont un domaine où évoluent énormément d’artistes femmes à travers le monde, des pionnières aux étudiantes, mais ce n’est pas si facile de trouver des plateformes et ouvrages pouvant les recenser.
En ouvrant les fanzines, on trouve une introduction, présentant le thème du numéro guidé par les différentes approches des artistes. Que ce soit sur le rapport au corps et à la performance scénique ou sur le fait de contourner les règles d’utilisation d’instruments de musique, grapefruits est une ressource riche pour un large public souhaitant découvrir les arts sonores. C’est aussi l’occasion de parler de la présence des femmes dans les arts, et de l’importance de valoriser leurs travaux.
De mon expérience, lorsque je travaille avec du public, il y a toujours un débat sur la façon dont le son est une discipline artistique – est-ce que les artistes utilisent des instruments? c’est quoi la musique électronique? Alors que ce soit pour discuter de la représentation des sentiments et de l’imaginaire dans la musique ou s’inspirer des détournements d’instruments, j’ai pu piocher une sélection intéressante à présenter lors de prochains ateliers de médiation auprès du jeune public.