Petite fille est un film documentaire réalisé par Sébastien Lichfitz, qui a suivi pendant un an la vie d’une enfant transgenre de 7 ans, nommée Sasha.
En effet, Sasha depuis qu’elle a trois ans sait qu’elle est une fille née avec le mauvais genre, le genre garçon. Sa famille et notamment sa mère Karine vont l’accompagner contre le rejet et l’intolérance qu’elle rencontre surtout au sein de l’école.
Ce documentaire met en lumière un sujet que je trouve ou plutôt ne retrouve nulle part, tant il est invisible ou invisibilisé dans notre quotidien.
La dysphorie de genre, selon le GHU de Paris “décrit le sentiment de détresse ou de souffrance qui peut être exprimé parfois par les personnes dont l’identité de genre, l’identité sexuée, ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance”.
En effet, le sujet du genre et de la dysphorie de genre, si l’on ne s’y intéresse pas, n’est pas présent dans l’éducation alors que l’on peut se poser la question : est-ce qu’il ne serait pas plus simple si on expliquait dès l’enfance, dans les classes de maternelle le principe de genre, le fait que l’on peut ou non ne pas être né dans avec le bon genre, informer et sensibiliser les enfants à ce sujet. En témoignent les observations que j’ai pu faire lors d’atelier avec les enfants dans les écoles.
J’ai pu remarquer que les genres “fille” et “garçon” sont très marqués et répondent à un schéma induit pas une société binaire “les filles en rose et les garçons en bleu”. Ainsi, j’ai pu voir que les enfants font très attention à répondre à ce principe et par peur du regard des autres, iels restent attentifs à ne pas sortir du cadre. Cependant, si l’on commence à discuter avec elleux et à poser des questions on remarque qu’iels sont perméables à la discussion et ne reproduisent en fait que les paroles et agissements des adultes.
Ce documentaire est un film qui m’a beaucoup bousculée, de par la violence à laquelle est confrontée cette enfant mais aussi la beauté et la force de celle-ci. Ce film, pour moi, devrait être diffusé largement et regardé par un grand nombre de personnes car il se révèle indéniablement d’utilité publique.