Les neurosciences cognitives (terme légèrement impressionnant correspondant à l’étude des mécanismes du cerveau et de la pensée qui jouent un rôle dans les apprentissages), aussi appelées neuroéducation ou neuropédagogie ne semblent pas liées à première vue à la médiation culturelle, quoique… Bien qu’ayant toujours été un peu obtue aux disciplines scientifiques, je me surprends à m’intéresser avec engouement aux résultats des recherches en la matière.
Par de Grégoire Borst, Oliver Houdé, Laurent Audouin / Kididoc
Questions réponses sur le cerveau
Publié en mars 2018, pour les 7 ans et plus
J’aime notamment les livres rédigés par Olivier Houdé, Professeur de psychologie à l’Université Paris Descartes et directeur du laboratoire CNRS de LaPsyDÉ, dans lesquels il explique le fonctionnement du cerveau aux enfants. Convaincu que ce type d’informations est indispensable à chaque enfant pour avancer en confiance dans sa scolarité et ses apprentissages, il parle notamment d’intelligence et explique que ce n’est ni plus ni moins “la capacité du cerveau à s’adapter, c’est à dire à trouver des solutions originales aux problèmes et que pour cela il faut être flexible, toujours apprendre et chercher la nouveauté”.
On ne naît pas intelligent ou bête, que quelque soit la matière (le dessin par exemple), il faut s’entraîner encore et encore et cela crée de nouvelles connexions dans notre cerveau.
Par Manon
Et moi, en tant que médiatrice culturelle qui intervient notamment auprès d’enfants orientés dans nos ateliers par leur enseignant, je suis là bien sûr pour leur parler d’art, pour les surprendre, aiguiser leur curiosité, les accompagner dans leurs envies créatives… Mais je suis là aussi pour les rassurer quand ils me disent “je suis nul, je ne sais même pas dessiner”. A cela, je sais aujourd’hui leur répondre qu’on ne naît pas intelligent ou bête, que quelque soit la matière (le dessin par exemple), il faut s’entraîner encore et encore et que cela crée de nouvelles connexions dans notre cerveau. Car s’il y une leçon de vie à retenir, c’est que la plasticité du cerveau permet de créer des connexions neuronales à tout âge et que rien n’est impossible en matière d’intelligence !