Le graffiti est un art de plus en plus présent et puissant. Il n’est pas seulement une forme d’art mais aussi un moyen d’expression. Les graffeur·euses font de la ville un musée ouvert à toutes et à tous. Les rues changent au rythme de leur créativité.
Équipé·es de leurs bombes et de leurs marqueurs, iels jouent avec les lettres et peignent sur les murs devenus des toiles grandeur nature. Iels expriment leur voix clandestinement et parfois légalement dans des endroits qui leur sont dédiés. Si tu y fais attention, tu peux entrevoir leur empreinte au quotidien que ce soit dans les rues, sur les trains, dans les skateparks…
En effet, cet art offre une visibilité bien particulière; ces artistes sont présents aux 4 coins de rues tant que j’ai l’impression de les connaître et de marcher sur leur pas, pourtant anonymes. J’ai d’ailleurs récemment découvert qui se cachait derrière l’un d’entre eux.
Cet artiste nantais s’appelle Nico et est connu sous le pseudo de Nancestpasoim. Il a créé un alphabet à base de symboles qu’il utilise dans ses œuvres. Ces symboles sont inspirés de diverses références comme les langues mortes, les hiéroglyphes..
Ce qu’il aime avec les langues inconnues c’est qu’elles permettent de cacher des messages dans ses œuvres.
On peut découvrir ses illustrations sur son compte instagram : @nancestpasoim.
Il a également un compte dédié au tatouage : @languemorte.ttt
Pour en apprendre un peu plus sur lui, une interview est disponible sur : @art.viewnantes.